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Autographes

Vous trouverez sur cette page 27 autographes de la main de Maurice Leblanc que j'ai pu glaner au fil des ans. Je ne les possède pas directement, ce sont des images issues de ventes en ligne essentiellement.

En effet, les maisons de vente aux enchères proposent quelques fois par an un autographe de Maurice Leblanc. Comptez entre 200 € et 300 € si vous souhaitez vous en offrir un. Le prix peut varier selon la valeur historico lupinienne du contenu.

J'ai essayé pour chacun de ces autographes d'en retranscrire le contenu, malgré l'écriture de cochon de Maurice Leblanc. Les mots dont je ne suis pas certain sont entre crochets [].

Commençons avec le plus récent identifié à ce jour :

Il s'agit d'une lettre du jeudi 29 août 1935 au journaliste Pierre Lhoste à qui il répond au sujet d'une enquête demandant de raconter ses vacances d’été.

Vendu 257 € sur E-bay le 30 juin 2023.

autographe

En voici le texte :

Le Clos Lupin - Etretat
29 août 35

Mon cher confrère,
Le matin, une heure et demi de travail, parce que c’est la meilleure façon que j’ai trouvée de garder un équilibre nerveux et organique, et de donner un sens à ma vie quotidienne. Ensuite, les distractions : s’asseoir au bord de la mer et voir le comique infini des académies masculines et féminines. L'après-midi, promenade en auto ou à bicyclette ou à pied. []. Le soir, rien
Et après deux mois de cette existence régulière à Etretat. Je vais le [] sur la côte d'Azur durant un mois. Ni [] ,ni bain de soleil, ni bridge, ni golf.

Cordialement à vous
Maurice Leblanc




Cet autographe fut écrit sur un exemplaire du roman non lupinien de minuit à sept heures. En 1932 donc. Probablement à la fille d'une amie.

autographe

En voici le texte :

à Paulette Rouyer
après que ta mère aura lu cette aventure d'une jeune fille très sage
Affectueux souvenir de Marguerite et Maurice Leblanc




L'autographe suivant est une dédicace sur un exemplaire de la barre y va daté de juin 1931.

autographe

En voici le texte :

à André Vois très cordial souvenir
Maurice Leblanc.




Cet autographe est une dédicace sur un exemplaire de la barre y va daté de juin 1931.

autographe

En voici le texte :

à M. Charles Gresser très aimable directeur du plus remarquable service des automobiles Talbot
Meilleurs souvenirs
Maurice Leblanc




Cet autographe, dédicacé au romancier Gaston Picard, a été apposé sur un exemplaire de l'Agence Barnett et Cie le dimanche 8 juillet 1928.

autographe

En voici le texte :

à Gaston Picard
le 8 juillet !
échéance fatale !
Serai-je en mesure de répondre à mon [aimable] enquêteur
Maurice Leblanc.




Cet autographe porte la date du jeudi 20 mars 1924.

autographe

En voici le texte :

Voici, monsieur, l'autographe demandé à un coin de mon jardin salutations empressées. 85 rue de la Pompe. Paris




Cette dédicace fut apposé sur un exemplaire des Huit Coups de l'horloge.

autographe

En voici le texte :

Puis-je me permettre avec les huit coups de cette horloge, de ne pas chercher midi à quatorze heures pour remercier tout simplement monsieur et madame André Schwob de leur savoureuse Pomme d'Api ? ...
Maurice Leblanc.
Le lendemain du 8 juillet 1923




Ce courrier est à destination d'un journaliste non identifié pour le remercier et corriger son article au sujet de la reprise de la pièce de 1908. Sur la page dédiée à la pièce, deux articles décrivent cette reprise mais aucun d'eux n'émet de mentionner Francis de Croisset. Leurs auteurs ne peuvent donc être le destinataire de ce courrier.

autographe

En voici le texte :

Tous mes remerciements mon cher confrère, pour votre bienveillant article sur Arsène Lupin et pour les mots, si aimables, que vous dites à mon endroit. Je prendrai même la moitié des compliments que vous réservez au dramaturge. La pièce fut en effet imaginée et écrite par Croisset et par moi qui l'avons signée tous deux. Tout petit détail que vous m'excuserez de guérir...

Avec l'expression de mes meilleurs sentiments et de ma vive sympathie

Maurice Leblanc

20 juin 1920




Cet autographe minimaliste a été écrit sur un exemplaire de l'Île aux trente cercueils. Probablement en 1919.

autographe

En voici le texte :

Maurice Leblanc.




Cet autographe a également été inscrit sur un exemplaire de l'Île aux trente cercueils. Certainement en 1919.

autographe

En voici le texte :

à Lu. le [] de la dépêche de Toulouse
hommage de l'auteur
Maurice Leblanc




Cet autographe daté de juin 1918 est une locution latine signifiant "je préfère être occupé qu'inactif". Merci à Elunaire pour cette précision.

autographe

En voici le texte :

Malo
Corbozare
Quam
Otiari
Maurice Leblanc.
- juin 1918 -




Cette lettre à son ami Louis Fabulet est datée du mercredi 21 juin 1916.

autographe

En voici le texte :

Mon cher Louis,
Je partirai au plus tard le jeudi 29 au soir. Comme je ne crois pas que je puisse emmener le domestique (femme évidemment) et que je prendrai là-bas une très bonne ou une femme de ménage, en attendant Marguerite, il est préférable que tu ne viennes que ce [] au matin.
Ne crains pas de me déranger. Tu es au contraire ce seul ami dont les habitudes de solitude puissent s’adapter aux miennes. Notre plaisir ne consiste pas tant à bavarder qu’à se trouver ensemble, surtout en ces heures tragiques, et à ne rien dire devant le beau spectacle de la mer. D’ailleurs, chacun sa liberté.
Que dis-tu de ce projet... encore vague, mais qui me plairait beaucoup. à moi, si je parvenais à le réaliser ! Serais-tu libre ?
[]
Maurice Leblanc
[]

Ne savais-tu point que je pars vendredi ? Viens donc me voir demain matin avant dix heures. À cette heure-là, je sortirai pour aller chez Ollendorff.
À toi,
Maurice




Cette lettre signée est datée du 20 mai 1915. On apprend que Maurice Leblanc ne manque pas de ressources pour dénicher diverses références historiques. Cette lettre, ainsi qu'un second autographe, a été adjugée 150 € à Drouot le 15 décembre 2022.

autographe

En voici le texte :

20 mai 1864 - Les autrichiens sont battus par les français à Montebello
20 mai 1866 - Les russes gagnent la bataille d'[]
20 mai 1876 - Le général Salomon est proclamé président de la république Haitienne
20 mai 1915 - La chambre italienne vote le principe de la guerre contre l'Autriche, et l'album de et l'album de Rolande de Millenich s'enrichit d'un précieux autographe de
Maurice Leblanc




L'autographe ci-dessous a été apposé sur l'exemplaire du Bouchon de Cristal du peintre Joseph Granié. En 1912 très probablement donc.

autographe

En voici le texte :

à Joseph Granié
Son ami
Maurice Leblanc




L'autographe suivant a aussi été écrit sur un exemplaire du Bouchon de Cristal. En 1912 certainement.

autographe

En voici le texte :

à Jules Lafond
Hommage empressé
Maurice Leblanc




Cette lettre datée du samedi 14 mars 1896 est adressée à l’éditeur de musique et organisateur de tournées Henri Heugel pour soutenir sa sœur Georgette. Thaïs, Carmen et La Navarraise étaient trois opéras chanté par Georgette. Merci à Hervé Lechat pour ce complément d'informations.

autographe

En voici le texte :

Cher monsieur Heugel,
Somme toute de notre conversation d'hier, une seule chose reste fixe, c'est la saison d'Aix les Bains. Je vous serai donc obligé d'écrire au directeur à propos de Thaïs et de Carmen. Quel malheur pour la Navarraise ! []. N’y aurait-il pas moyen d'arranger cela tout de même ?
Votre tout dévoué
Maurice Leblanc
10 bis rue Piccini




Lettre intime sur son divorce, datée du lundi 15 octobre 1894, à Louis Fabulet. Marie-Ernestine Lalanne (1865-1941), qu’il avait épousée en janvier 1889, venait de demander le divorce.

autographe

En voici le texte :

La lutte a été rude, mon pauvre vieux. Six ou sept ans d’habitudes, et ma foi assez douces à certains points de vue, une jolie âme d’enfant à sauver, tout cela était dur à quitter.
N’importe, je suis guéri. Dois-je me plaindre de cette maladie de six ans ? Non, j’en rapporte une chose unique, la bonté, la compréhension, la pitié. Maintenant c’est la vie à recommencer. J’y suis prêt. J’ai bon espoir. La souffrance et la solitude sont de rudes enclumes où se forgent les âmes nobles. Et j’en veux être une.
Je reviens à Paris vers la fin du mois, je te préviendrais.
J’ai l’intention d’aller à Rouen à la Toussaint. Peut-être serait-il contraire à tes intérêts qu’on t’y vît avec moi. Les gens sont si bêtes !
Dis-le moi franchement. Ne crains pas de me froisser. Je sais que s'il ne s'agissait que de toi, tu n'hésiterai pas. Donc, entre nous, pas de respect humain formel.
Georgette s'en va à Bruxelles ces jours-ci
Je vais commencer par habiter un appartement durant que j’en chercherai un autre, plus commode et plus coquet.
Et toi, que deviens-tu ? ça marche-t-il ?
Tout au fond de la France, dans une vieille maison de paysans, je travaille ferme, je pense beaucoup et je me promène par les routes jonchées d’or.
A toi.
Maurice.
Réponds moi au 109 Victor Hugo. Mon domestique (!) me renverra ta lettre.




Une longue lettre intime à son ami Louis Fabulet. Elle est datée du samedi 7 décembre 1889 lors de vacances à Nice. Il manque quelques feuillets mais vous trouverez le texte complet ci-dessous.

autographe

En voici le texte :

Et maintenant, mon vieux, à nous deux. J’ai bien soigné et bien consolé ma femme que le lit exaspère, j’ai pesé les cuillerées de lait d’ânesse que l’on ingurgite à la mioche. J’ai fait mon devoir, tout naturellement, sans difficulté, comme si j’y croyais. Il est six heures du soir, je peux donc bavarder avec toi. Sur qui ? Sur ce que ma plume voudra. Que d’idées vous viennent ainsi en écrivant, que d’opinions l’on émet ainsi d’une manière absolue, sur des sujets auxquels on n’a jamais réfléchi.

Je viens de relire ta lettre. Cette lettre, vois-tu, a remué en moi un tas de choses qui dorment et qui maintenant tourbillonnent comme des pellicules soulevées par un peigne fin. Mon genre de vie actuel qui se prête merveilleusement à un travail régulier et à une production constante, m’empêche malheureusement de penser à tout ce qui n’est pas dans ma sphère d’idées, dans le rayon de rêves et de réflexions où l’œuvre en train me fait mouvoir. Les êtres qui m’entourent, tous essentiellement banals et peu suggestifs, absorbent, et au-delà, ce qu’il y a en moi de matériel et de terre à terre. En dehors des quelques livres dont je me permets la lecture, en dehors des lettres de ma sœur, cet esprit si original et si artistique, je n’ai rien. Personne avec qui causer, avec qui échanger de véritables idées. Ainsi ta lettre m’a fait du bien. Je m’endors trop en moi, c’est une souffrance à la fin que de se pelotonner dans sa personnalité sans rien laisser voir aux autres de ce que vous êtes, de ce que vous aimez, de ce que vous désirez. Tu es le seul homme devant qui je peux détirer mes pensées engourdies. Et je suis heureux d’en profiter.

Quand j’étudie mon état d’esprit actuel (parlons de cela d’abord ; si tu m’aimes, tu t’y intéresseras), j’y découvre deux sentiments contraires, l’un d’amour pour ma femme, l’autre d’affection infinie pour ma sœur. Elles sont à elles deux les dominantes de ma vie. L’une m’est plus indispensable que l’autre, c’est ma sœur. Je peux perdre l’autre, je saurai la remplacer. Ma sœur pour moi est irremplaçable. Je l’aime par-dessus tout, je l’aime uniquement. Elle est l’amitié, l’autre n’est que l’amour.

Pourtant, lorsque, comme l’autre jour, je sens la possibilité de perdre Marie, je tremble comme un enfant, j’ai peur du vide qu’elle me laisserait. J’ai fait d’elle le côté réel de mon existence. J’aime sa compagnie, j’aime ses baisers, j’aime les scènes qu’elle me fait. Elle est la maîtresse, elle est le collage dont on ne peut se débarrasser.

Et, de la sorte, je suis complètement heureux. Je vis avec l’une, je pense avec l’autre. Avec Marie je mange, je couche, je dors, je me promène ; avec Georgette je rêve, je réfléchis, j’espère. Tout est vivant heureux, absolument heureux près de l’une, je me figure le bonheur plus grand, plus élevé, plus délicat que j’aurais près de l’autre. J’en suis arrivé ainsi à un dédoublement complet de mon être. Une partie de moi vit dans le présent, l’autre dans un avenir que j’appelle du plus profond de mon âme, et pourtant que je repousse, quand il semble être trop près de moi. Ainsi, mes larmes de l’autre jour.

Et pourtant, quand tout fut fini, quand on eût tiré l’enfant du ventre de sa mère, quand la mère m’eût souri, enfin délivrée, alors, écoute bien, Jacques, à peine si j’ose te le dire, alors j’ai senti que ma chaîne était à jamais rivée, qu’il n’y avait plus d’espoir et d’autres larmes, des larmes amères ont coulé sur mes joues. Comprends-tu ?

J’ignore pourquoi je prends ce ton mélodramatique. Je ne te dis après tout rien que de naturel et je n’ai nullement honte des désirs et des idées qui naissent en moi, si monstrueux qu’ils soient.

Te voilà renseigné sur ma situation actuelle. Une vie recluse, heureuse, assez banale, au milieu de laquelle je me suis réservé une large part de rêve ; le rêve c’est la vie à Paris, l’hiver, à la campagne l’été, avec ma sœur, une vie artistique, mouvementée, originale. Le rêve suffit à alimenter le côté romanesque que j’ai en moi.

Comme sens, je ne m’abandonne pas. Depuis longtemps Mxx n’est plus qu’un instrument qui me sert à posséder d’autres femmes. De temps à autre le regret me prend de ma liberté perdue. Je songe à celles que j’aurais aimées ou paru aimer, à celles que j’aurais prises peu à peu avec des paroles chaudes et douces, des caresses [] et passionnées. Deux ou trois petites aventures que la surveillance de Marie m’a empêché de poursuivre, m’ont prouvé que je sais encore ce qu’il faut faire pour les engluer, les femmes ; quelques mots à voix basse, des attitudes tristes, quelques hardiesses brusques que l’on a l’air de ne pouvoir retenir.

Jusqu’ici pourtant, pas une infidélité.

A Rouen, j’ai revu madame A, je lui ai parlé de mon amour, amour qui résistait à tout. J’ai pleuré, je l’ai fait pleurer. Pourquoi ? je n’en sais rien.

Assez causé de moi. Causons de toi, de toi plus compliqué encore que moi, complexité qui a pour cause l’[] qui domine ta vie. Je ne m’étonne nullement de ta crise de mysticisme. Elle ne fera que se développer ; ton genre d’existence, la solitude où tu es forcé de vivre, solitude de pensée bien entendu, t’y poussent invinciblement. L’action seule, la lutte, le mariage te changeraient les idées. Mais tu n’es pas homme d’action et tu ne te marieras pas. Travaille à exprimer les idées qui te tourmentent, cela t’en débarrassera peut-être. Tu es enceint de certaines pensées qui t’obsèdent, qui te rendent mélancolique, morose, malaucœureux : accouche-les, fut-ce aux fers, tu seras délivré.

Tu ne sais à quel point je voudrais lire ce que tu écris. Si cela ne t’ennuie pas trop, tu peux m’envoyer tes contes, poste restante aux mêmes initiales. Il n’y a aucun danger. Dans ma cabane, on me laisse tranquille. Je te renverrai tout aussitôt lu.

Je suis enchanté de ton projet de voyage à Nice. Malheureusement Marie a entendu très-mal parler de Dusautoy. En outre il y a eu l’année dernière, quelque chose entre madame Lalanne et lui, je ne sais pas quoi. Je tâcherai de le savoir.

Hélas, je n’ai pas de titres de livres à te donner sur ce sujet. En dehors des Fellatores, que tu m’as indiqué toi-même, de Sodome, par le frère de d’Argis, et qui n’a aucune valeur au point de vue document, je ne connais rien. Pourquoi me demandes-tu l’adresse de mon monsieur de Capri ? As-tu l’intention de lui écrire. En tous cas qu’il ne se doute en rien de mon indiscrétion. C’est M. du Locle, le librettiste de Salammbô. Il est actuellement à Bruxelles, je crois. Capri suffit comme adresse.

J’aurais encore bien des choses à te dire. Je n’ai parlé que de moi. C’est un besoin que j’ai eu plaisir à satisfaire. Tu peux m’écrire, quand tu voudras, poste restante. Faisant des armes tous les jours à 6h en ville, j’ai toute facilité pour y aller.

Ecris-moi une lettre officielle comme si tu ne m’avais pas écrit l’autre que je n’ai pas montrée à Marie. Dans cette lettre ne me parle d’elle que pour lui présenter tes hommages, sans cela, elle me parlera de lui, y pensera et c’est toujours dangereux.

Maurice

J’ai brûlé ta lettre.

Un homme libre, par Maurice Barrès, vaut la peine d’être lu (ce n’est nullement, cependant, genre péd.).




Cet autographe fut réalisé sur une carte de visite personnelle de Maurice Leblanc. Elle indique son adresse au 85 rue de la Pompe qu'il a habité de 1911 à 1938. Cet autographe a été adjugé 280 € lors d'une vente aux enchères le 30 novembre 2022.

autographe

En voici le texte :

Tous mes compliments, cher ami, avec l'expression sincère de mon admiration et de ma vive sympathie affectueux souvenirs
ML




Cet autographe fut réalisé sur un papier à entête indiquant son adresse au 85 rue de la Pompe qu'il a habité de 1911 à 1938.
Son contenu est bien énigmatique, on y apprend que Maurice Leblanc va au théâtre, après les femmes savantes de Molière, il assistera à la pièce de Henri Berstein Le Détour.

autographe

En voici le texte :

Mon cher ami,
N'oublie pas que le [prince] Marcel Dufay est un cousin !
Lundi : les femmes savantes
Vendredi le détour.
A toi très cordialement
Maurice Leblanc

Hélas tu n'imagine pas le désastre que serait un échec pour la famille !
Pitié et justice !!




Le document suivant est une lettre adressée à la femme de Jean Ernest-Charles, un journaliste qui fut en 1918 le premier président du Syndicat national des journalistes.

autographe

En voici le texte :

Madame Ernest Charles
49 Bellefeuille

Chère madame
Nous irions bien volontiers ce soir à la conférence d'Ernest. [Lundi]. Est-ce dans les choses possible ?
A tout hasard, nous serons à la société maintenue à 8h 3/4 exactement
à vous amicalement
Maurice Leblanc.




Cette dédicace fut écrite sur un exemplaire d'Arsène Lupin, gentleman cambrioleur. Probablement pour des amies de son fils Claude.

autographe

En voici le texte :

à Melles Eugénie et Lucienne Bormuat
En toute cordialité
le père de Claude
Maurice Leblanc




Cet autographe fut proposé lors d'une vente aux enchères. On peut distinguer un second autographe derrière mais je n'ai pu en obtenir un visuel.

autographe

En voici le texte :

Mon cher confrère
Ma sœur réunit le samedi 8 mai vers 9 heures 1/2, quelques amis. Voulez-vous être des nôtres ?
Répondez-moi un mot, car je suis obligé de me d'aller à un rendez-vous.
Cordialement
Maurice Leblanc




Cet autographe est bien difficile à dater. Il atteste toutefois d'une santé fragile.

autographe

En voici le texte :

Mon cher confrère
Déjà souffrant cet hiver des suites d'un influenza qui m'a fort déprimé nerveusement, me voici grippé et obligé de garder la chambre. La faculté m'interdit toute espèce de sortie et m'ordonne un repos absolu.
Veuillez m'excuser et croire à toute ma sympathie
Maurice Leblanc.

Lundi




Cette lettre indique l'adresse du 8 rue Crevaux XVIè à Paris. Maurice Leblanc a habité au cinquième étage de ce bâtiment entre 1906 et 1911. Aujourd’hui, il abrite l’ambassade du Honduras en France. Cette lettre, ainsi qu'un second autographe, a été adjugée 150 € à Drouot le 15 décembre 2022.

autographe

En voici le texte :

Chère amie,
êtes-vous libre ce soir ? Le porteur, qui est mon fils, me rapportera votre réponse qui sera bonne, je veux l'espérer.
Tous les meilleurs sentiments de ma femme et de moi
Maurice Leblanc




Lettre de remerciement non datée à destination d'un journaliste pour son article, probablement dans l'album Mariani de 1913.

Mise aux enchères 200 $ à Amherst aux États-Unis le 12 juillet 2023, elle n'a pas trouvé preneur.

autographe

En voici le texte :

Merci infiniment, mon cher ami, de votre article dans les figures contemporaines. Rien ne pouvait me faire plus de plaisir, d'abord que d'avoir unr place dans votre galerie d'artistes et de célébrités, ensuite et autant, que d'y être présenté par vous, et en ces termes, élogieux et amicaux.
Et je lis pas que ma notice. Je les lis toutes, et je puis vous assurer, ce qu'on a dû vous dire bien souvent, qu'il n'y a pas de lecture plus attachante, ce qui prouve, chez l'amateur de ce [] curieux, [] pour lui. [] biographique où l'avenir [].
Maurice Leblanc




Cet autographe n'est pas daté. J'espère que le bébé dont il parle n'est pas son enfant.

autographe

En voici le texte :

Merci mon vieux. Tu peux prendre la corbeille à 7 heures.
Beaucoup d'écrivains.
Bébé a manqué d'être dévoré par les flammes.
Il a les pointes toutes brûlées.
[...] le temps [...].
Il y a du [...].
à toi
Maurice.




Commentaires :

Par jacques derouard le 2023-02-14
NoteNoteNoteNoteNote

La lettre dans laquelle Maurice parle du "jeune Marcel Dufay" (et du du prince) est adressée à un critique dramatique, parce que Marcel, jeune comédien, cousin de Maurice, allait jouer dans les deux pièces citées, et Maurice espérait sur lui de bonnes critiques! Félicitations pour cette nouvelle rubrique sur les autographes !
Par Elunaire le 2022-12-26
NoteNoteNoteNoteNote

Bonjour, et merci pour cette belle mise à jour hivernale, ces autographes sont un régal ! Une petite précision, celui de juin 1918 est en fait du latin, "malo corbozare quam otiari" signifie "je préfère être occupé qu'inactif". Amitiés, et longue vie à Lupin !

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