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Maurice Leblanc aide un enquêteur

Actualité


Le 08/04/2020

Les éditions De Borée ont publié début mars le troisième tome des enquêtes d'Hippolyte Salvignac : Tuer est un art. L'auteur, Philippe Grandcoing, est un historien spécialiste des XIXè et XXè siècles. Il situe ce roman en 1908 et l'intègre parfaitement à la belle époque avec de nombreuses références aux milieux artistiques et politiques. Hippolyte Salvignac partage donc l'affiche dans le dernier tiers du roman avec Maurice Leblanc.

En voici le pitch :
Point de repos pour Hippolyte Salvignac, l’antiquaire rentré au service de la police de Clemenceau. Un mystérieux cadavre vient d’être découvert à Giverny, à deux pas de la maison du peintre Claude Monet. Flanqué de son inséparable complice, l’inspecteur Lerouet, le voilà plongé au coeur d’une intrigue où l’on ne compte plus les crimes extraordinaires : assassinat du peintre Steinheil, époux de l’ancienne maîtresse du président de la République, meurtre du beau-frère de Claude Monet dans son hôtel particulier...


Les descriptions et anecdotes historiques sont nombreuses et intéressantes. On découvre donc la vie de celle qui a rendu Félix Faure plus célèbre pour sa mort que pour sa vie pourtant bien remplie de Président de la République, on accompagne Clemenceau dans ses déplacements dans sa maison de campagne, on suit la naissance du cubisme et la gloire de l’impressionnisme à travers celle de Claude Monnet... Coté Maurice Leblanc, on le suit avec le héros notamment dans les lieux de villégiatures de ses soeurs Jehanne et Georgette.

Bien qu'instructifs, ces passages surviennent parfois au détriment de l'action et de l'avancement de l'intrigue. Il est également bien dommage que nous n'ayons pas le fin mot du meurtre bien réel de Steinheil.

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Enfin, puisque ce roman décrit une rencontre probablement fictive mais néanmoins plausible entre le chef du gouvernement et le créateur d'Arsène Lupin en 1908, je vais vous parler d'une rencontre bien réelle entre ces deux hommes. Les articles de presse ci-dessous relatent le rapport que fit Maurice Leblanc le 9 décembre 1907 à la Société des Gens de Lettres pour l'admission de Georges Clemenceau. Le premier article regrette que Maurice Leblanc ne veuille pas transmettre son discours à la presse. Puis dans le second article daté du lendemain, il semble qu'une taupe ait transmis l'information aux journalistes.

article de presse
Gil Blas du 10/12/1907 (Source Gallica)



article de presse
Gil Blas du 11/12/1907 (Source Gallica)

C'est d'autant plus drôle que Clemenceau trouvera sa place dans les aventures d'Arsène Lupin sous le nom de Valenglay dans 813, le triangle d'or et les dents du tigre.



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Commentaires :

Par Marianne le 2020-04-15
NoteNoteNoteNoteNote

Merci pour cette info, et merci pour l'article du Gil Blas !

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